Le FMI va davantage s’impliquer dans la finance islamique
La directrice générale du FMI a loué le modèle sur lequel se base la finance islamique et qui, selon elle, peut devenir un « facteur de stabilité ». Le FMI va davantage s’impliquer dans la finance islamique. La croissance rapide de la finance islamique peut devenir un facteur de stabilité en raison des notions de partage du risque et d’échange basés sur des actifs tangibles, a indiqué mercredi Christine Lagarde.
« La finance islamique peut en principe devenir un facteur de stabilité financière car le partage du risque réduit le ratio d’endettement et les échanges sont adossés à des actifs tangibles donc entièrement garantis »
La directrice générale du FMI.
Les banques islamiques offrent également des contrats de partage des bénéfices et des pertes qui permettent de réduire les pertes et d’atténuer le risque de contagion dans le cas d’une crise du secteur bancaire, a-t-elle souligné. « Ceci implique (…) une plus grande capacité d’absorption des pertes de capital, qui est l’un des objectifs clés de la nouvelle réforme de la réglementation (bancaire) mondiale », a-t-elle affirmé à l’occasion d’une conférence organisée par le FMI et la Banque centrale du Koweït.
Pour rappel Christine Lagarde avait en 2008 donné une forte impulsion à la finance islamique en France, grâce notamment à la mise en place d’un cadre fiscal régissant les principales opérations de finance islamique en France.